En Guadeloupe, l’artisanat se fait rare. Néanmoins, on peut facilement tomber sur des objets typiques et originaux produits localement. Décoration d’intérieur, meuble de cuisine et ustensile, les artistes guadeloupéens se révèlent être de véritable producteur d’art décoratif. À titre d’exemple, les tambours Gwo-ka sont les plus représentatifs de cet artisanat et toutes les maquettes de bateau sont fabriquées sur les saintes ou la Désirade.
Par ailleurs, l’art de maîtriser les fleurs fait partie de l’artisanat de l’archipel. On trouve notamment beaucoup de fleuristes sur la côte et sur la Basse-Terre, car les autochtones y
cultivent des espèces exotiques comme les Alpinias et les anthuriums. Ces artisans conçoivent des boîtes destinées aux voyages en avion, de sorte que les plantes ne s’abîment pas lors du parcours. Ils vous proposeront également des graines à planter si vous voulez éviter tout encombrement.
Une architecture créole toujours préservée
C’est en 1848 qu’est apparue la case créole, le symbole de l’architecture guadeloupéenne. Bâtie sur une ossature en bois, disposé en carré de trois mètres sur trois, on y pose des portes sans serrure ni sonnette. L’orientation de la case joue un rôle majeur, elle est généralement orientée suivant le courant de l’alizée pour une bonne circulation de l’air frais.
La toiture peut se présenter avec deux pans ou bien des variantes avec quatre pans comme on en trouve sur les Saintes. La « dé pyes kaz » est le modèle le plus répandu. Comme son nom l’évoque, elle comprend deux pièces et s’agrandit facilement en fonction des besoins de la famille. Ces deux pièces généralement sont le salon et une chambre.
Il existe aussi une variante à trois pièces avec une cuisine bâtie en tôle et planche. La cuisine se faisant au charbon de bois ; elle était souvent placée un peu à l’écart de la structure principale. Les cases créoles que vous croiserez au cours de vos pérégrinations seront toutes très colorées.
Une cuisine diversifiée pour des saveurs tropicales
Comme sur l’île de la Réunion, la cuisine guadeloupéenne s’est fortement imprégnée de différentes cultures apportées par les esclaves qui y ont résidé depuis le 19e siècle. On y retrouve donc des influences européennes, africaines, indiennes.
C’est une cuisine colorée et riche en goût et il faut le dire, les Guadeloupéens ont la main bien épicée. Si vous avez l’occasion de manger chez un natif au cours d’un séjour, allez-y les yeux fermés ! C’est un excellent moyen de goûter les produits du terroir. La cuisine traditionnelle est à base de riz, de poisson séché, de chèvre et de cochon, sans oublier les tubercules (manioc, patate…). Vous en aurez pour votre temps, mais vous ne le regretterez pas !